Hubert Cormier, Docteur en nutrition répond

13/04/15 Bonjour Laurence!

Le soya constitue une partie intégrante de l’alimentation de bien des peuples à travers le monde. Ce sont les isoflavones qu’on retrouve dans le soya, des composés phénoliques de la famille des phyto-œstrogènes, qui sont à la base de cette controverse. Une revue de la littérature a montré qu’il n’y avait aucun risque à consommer du soya. Au contraire! Le soya aurait un effet protecteur contre les maladies chroniques (incluant les maladies coronariennes et les cancers du sein et de la prostate). La consommation de soya serait associée à un meilleur profil alimentaire, ce qui est favorable dans le contexte de la prévention et du traitement du diabète de type 2.


Toutefois, plusieurs postulats ont été émis puisque les isoflavones auraient des activités pseudo-œstrogéniques dans l’organisme. Or, aucune évidence scientifique n’a permis de montrer jusqu’à présent des effets délétères dû à la consommation de soya sur le système reproducteur, notamment sur les niveaux de testostérone chez l’homme. Une méta-analyse, qui est une démarche statistique combinant les résultats d'une série d'études indépendantes sur un problème donné, a montré que la consommation de soya n’a aucun impact sur les taux d’hormones sexuelles chez les hommes. De plus, au Canada, la consommation de soya (ou de produits à base de soya) est de loin inférieure à ce qu’on retrouve dans les pays du Moyen-Orient ou de l’Asie.

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